Historical Legends of the Volga-Ural Muslims concerning Alexander the Great, the City of Yelabuga, and Bāchmān Khān
Online Access
http://remmm.revues.org/274Abstract
Depuis le début du XIXe siècle, les traditions écrites des musulmans de la région Volga-Oural ont transmis un cycle de légendes historiques et généalogiques impliquant Iskandar Dhū 1-Qarnayn (Alexandre le Grand) et la ville de Yelabuga, située sur la rivière Kama, dans le Tatarstan, actuelle république de la Fédération de Russie. L'auteur tente ici d'identifier et de retracer les variantes de ces légendes trouvées, pour la plupart, dans les collections locales de manuscrits islamiques, et de déterminer le rōle qu'elles ont joué dans le développement d'une identité commune chez les musulmans de la région Volga-Oural.Le voyageur Abū Hamid al-Gharnātī (XIIe siècle) mentionne que les Bulgares de la Volga considèrent qu'ils descendent d'Alexandre. Ces légendes semblent tirer leurs origines complexes des traditions de certains nomades musulmans de la steppe et des Bulgares de la Volga, d'avant les Mongols. Certaines généalogies, en particulier celle des Tatars Chepets du nord de l'Oudmurtie, font remonter leurs origines ā un certain Sōqrāt Hakim (Socrate), que l'on dit ētre venu jusqu'en territoire Noghay ; ces traditions semblent, dans une certaine mesure, s'ētre mēlées.Énigmatiques également sont les légendes concernant la ville de Yelabuga, dont il est dit qu'elle fut fondée par Alexandre et son compagnon Sōqrāt Hakim. Yelabuga est décrite ā la fois, comme le lieu sacré de nombreuses tombes de saints, et comme un centre de mécréants, dirigés par des souverains infidèles, en particulier, un certain Bāchmān Khān qui semble ētre lié ā un personnage historique du mēme nom, mentionné dans les traditions tatares comme étant le fils de Sōqrāt Hakim.Since the beginning of the 19th century the written traditions of the Volga-Ural Muslims have recorded a cycle of historic and genealogical legends involving Iskandar Dhū 1-Qarnayn (Alexander the Great) and the city of Yelabuga, located on the Kama River, today within the Russian Federation's Republic of Tatarstan. This paper will attempt to identify and trace the variants of these legends, to a large degree found in the region's Islamic manuscript collections, and to determine what role they played in the development of a communal identity among Volga-Ural Muslims.The traveler Abū Hamid al-Ghamāti (12th century) mentions that the Volga Bulgarians considered themselves descended from Alexander. These legends appear to have their complex origins in the traditions of certain Muslim steppe nomads and pre-Mongol Volga Bulgarians. A number of genealogies, especially those of the Chepets Tatars in northern Udmurtia, trace their origins to one Sōqrāt Hakim (Socrates), who reportedly came to the Noghay lands ; and to a degree these traditions appear to have become intertwined. Enigmatic too are the legends concerning the city of Yelabuga, which is said to have been founded by Alexander and his companion, Sōqrāt Hakim. Yelabuga is depicted both as the sacred location of numerous Muslim saints' tombs, and as a center of unbelief, ruled by infidel rulers - particularly, a certain Bāchmān Khān who appears to be connected with a historical figure of the same name and who is mentioned in Tatar tradition as the son of Sōqrāt Hakim.
Date
2009-05-12Type
info:eu-repo/semantics/articleIdentifier
oai:revues.org:remmm/274urn:doi:10.4000/remmm.274
http://remmm.revues.org/274