La revue Éthique publique (Revue internationale d'éthique sociétale et gouvernementale) s'adresse à un public francophone composé d'universitaires et de praticiens. L'ambition qui anime la revue est de faire connaître la recherche et la réflexion sur l'éthique publique, qu'elles proviennent des milieux universitaires ou des gens du terrain. Lieu d'échange, de circulation des savoirs sur les questions les plus fondamentales de nos sociétés et de nos États à une époque où ils connaissent de profondes transformations, Éthique Publique espère contribuer à inscrire la sensibilité éthique dans la culture des acteurs sociaux et politiques. Chaque numéro est composé d'un dossier thématique, d'une rubrique Débat et, occasionnellement, de textes hors thème dans une rubrique intitulée Zone libre.

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The Globethics library contains articles of Éthique publique as of vol. 10(2008) no. 2 to current.

Recent Submissions

  • À l’heure de la « post-vérité », la question de la vérité en politique est-elle encore pertinente ?

    Petit, Laurent (Éthique publiqueÉditions Nota bene, 2024-02-09)
    La question de la vérité en politique, de plus en plus complexe, mérite toujours d’être posée, mais en tenant compte d’un contexte profondément transformé qui ne se limite pas à des changements techniques qu’il serait facile d’incriminer. Les fake news s’inscrivent dans une histoire déjà longue de la rumeur et de la propagande, mais l’emploi généralisé de l’expression, associé à celui de « post-vérité », est le marqueur de changements profonds. Cet article s’interroge sur la crise de l’expertise et de tout discours d’autorité dont le grand bénéficiaire est le lobbying sous toutes ses formes, ouvertes et cachées. Plus que jamais, pour comprendre ce qu’est la vérité en politique et comment elle s’établit, il y a lieu de raisonner en termes de circulation de l’information entre les sphères politique, médiatique et scientifique.
  • Le politique peut-il tolérer la vérité ? Un éclairage d’inspiration arendtienne

    Zanni, Rémi (Éthique publiqueÉditions Nota bene, 2024-02-09)
    Si personne ne s’étonne de sa présence dans la sphère politique, le mensonge est rarement une bonne chose et conduit généralement au scandale public. Toutefois, il est peut-être encore plus infâme que des acteurs, et a fortiori des responsables, politiques prétendent ès qualités formuler des vérités. C’est l’hypothèse que cet article entend développer en puisant dans une conceptualité d’inspiration arendtienne. Nous expliquons dans sa première partie en quoi dire la vérité et agir politiquement s’avèrent deux activités incompatibles qui se menacent mutuellement. Dans la seconde, nous analysons : d’abord, comment la vérité conditionne (prépolitiquement) le politique ; ensuite, pourquoi il existe un intérêt spécifiquement politique à l’établissement et à la sauvegarde de la vérité ; enfin, de quelle manière les institutions politiques peuvent, sans risquer le scandale ou d’abîmer la vérité, satisfaire cet intérêt.
  • La transparence et l’intégrité : mesures de la maturité de notre démocratie

    Routhier, Jean-François (Éthique publiqueÉditions Nota bene, 2024-02-09)
    Intrinsèquement liée aux valeurs du peuple québécois, la démocratie repose sur la confiance réciproque que s’accordent les décisionnaires de la fonction publique et les citoyennes et citoyens. La création de certaines institutions dites « gardiennes de l’État », dont la mission vise à assurer des processus décisionnels intègres, contribue à renforcer cette confiance. Comme prémisse de départ : les personnes qui prennent des décisions publiques doivent accepter de s’astreindre à des règles de transparence et d’éthique et en exiger le respect de la part des tiers avec qui ils ont des liens.Le présent article rappelle le contexte dans lequel ont été créées ces institutions et brosse un portrait de l’évolution de la gouvernance éthique de l’État depuis leur création, plus spécifiquement du point de vue de l’encadrement des activités de lobbyisme exercées auprès des institutions publiques. Le commissaire au lobbyisme du Québec propose des pistes de solution, appuyées par des recommandations formulées par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), afin de rehausser les normes de transparence et d’éthique auxquelles les décisionnaires publics sont assujettis et de susciter leur adhésion.
  • Le Vérificateur général : gardien de la confiance

    Roy, Christine (Éthique publiqueÉditions Nota bene, 2024-02-09)
    Le gouvernement a la responsabilité d’utiliser judicieusement les fonds publics mis à sa disposition et les parlementaires, celle d’exercer une surveillance à cet égard, notamment avec l’aide du Vérificateur général. Cet article explique l’évolution au fil des ans du Vérificateur général afin de lui permettre de réaliser pleinement sa mission, soit de fournir un éclairage indépendant, objectif et crédible à la gestion du gouvernement et d’émettre des recommandations qui permettront d’améliorer celle-ci au bénéfice de la population. Il aborde également les défis actuels et futurs en matière de gestion publique.
  • Vérité, mensonge et baratin : le cas albertain

    Boily, Frédéric (Éthique publiqueÉditions Nota bene, 2024-02-09)
    Cet article cherche à faire la lumière sur des déclarations tenues par la première ministre de l’Alberta Danielle Smith, lesquelles ont suscité beaucoup d’interrogations quant à leur nature controversée. À partir des analyses d’Hannah Arendt sur la vérité en politique et de celles d’Harry Frankfurt sur le baratin (bullshit), cet article montre que ses propos controversés appartiennent à la catégorie du baratin. Celui-ci repose sur une fonction performative qui permet à celui qui utilise ce type de discours de s’adresser aux personnes qui se méfient du gouvernement. Dans le contexte post-pandémique de l’Alberta où la droite est divisée, ce genre de discours permettait ainsi de ramener au sein du parti les partisans conservateurs insatisfaits de la gestion de la pandémie par le gouvernement conservateur de Jason Kenney. Enfin, l’article montre que ce type de discours qui veut réunir la droite implique aussi des risques de division.
  • Numérisation des services publics : les enjeux éthiques de la redéfinition du rapport citoyen – administration

    Chardel, Pierre-Antoine; Dias, Marine (Éthique publiqueÉditions Nota bene, 2024-02-09)
    Les outils numériques modifient la relation entre la population et l’administration. Leur déploiement ne saurait donc se faire sans que les conditions d’une communication riche de sens ne soient examinées. Car si la dématérialisation permet de créer des dynamiques d’interactivité et de fluidifier certaines démarches administratives (par la réduction des délais notamment), la généralisation de l’intermédiation numérique est toutefois éthiquement sensible : la neutralisation de la parole vive et l’abolition d’une communication directe peuvent même contribuer à éloigner citoyens et administrations. Dès lors, à l’heure où nombre de services publics se numérisent, quels en sont les impacts pour les citoyennes et citoyens ? Une telle question est d’autant plus vive que ces services touchent aux droits et devoirs : leur accessibilité est essentielle pour garantir un accès égal à la citoyenneté. Quels sont, par ailleurs, les effets de la distance sur la qualité des échanges interpersonnels avec les citoyens et citoyennes ? Un autre enjeu éthique important qui intervient dans cet article consiste à souligner que si les technologies numériques accélèrent le temps, l’acte même de communiquer ne se réduit jamais à un simple échange d’informations. Mais comment aborder la transformation numérique sereinement, de manière plus éthiquement et socialement souhaitable ? Quels impératifs en matière de responsabilité et de reconnaissance devraient persister dans la reconfiguration numérique des services publics ?
  • Vérités alternatives et construction de la figure du leader providentiel dans le système politique camerounais

    Noah, Fabrice Noah (Éthique publiqueÉditions Nota bene, 2024-02-09)
    Cette proposition s’intéresse aux ressorts de la stratégie de conservation du pouvoir politique au Cameroun. S’il est un constat indéniable, depuis l’accession au pouvoir de Paul Biya en 1982, c’est bien que gouverner c’est trouver le moyen de confisquer le pouvoir plutôt que l’exercer. Au-delà du contrôle dont dispose le régime de Yaoundé sur les corps (Noah Noah et Nouffeussie Ngueuta, 2021), la conservation du pouvoir emprunte à la politique de la carotte autant qu’à la ruse. Nous faisons l’hypothèse que la construction et la dissémination de vérités alternatives participent des routines d’un pouvoir obnubilé par les moyens de sa reproduction. Ainsi, l’émergence d’une démocratie sans risque (Owona Nguini et Menthong, 2018) tient de l’instillation régulière de vérités arrangées. En tant que technologie de gestion des crises, les vérités alternatives transcendent les époques pour s’appliquer aussi bien aux périodes électorales qu’à la gouvernance des crises sécuritaires.
  • Éthos public et espace numérique : quelle conciliation possible ?

    Caron, Daniel J.; Nicolini, Vincent (Éthique publiqueÉditions Nota bene, 2024-02-09)
    Aujourd’hui, qu’il s’agisse du fonctionnement interne des organisations publiques ou des pratiques démocratiques, la transformation des espaces organisés par l’introduction de technologies de l’information et de communication toujours plus sophistiquées force une reconceptualisation des modes d’organisation de ces espaces vers de nouvelles configurations. Ces nouvelles configurations ont des impacts importants sur l’éthos public, à travers des enjeux comme la non-neutralité des outils de calculabilité comme l’intelligence artificielle, la privatisation de la réflexion publique ou encore une gouvernance par les nombres qui supplante progressivement la délibération humaine. Cet article montre comment, par l’analyse de certains impacts sur les organisations publiques à l’aune de la conception traditionnelle du bureau, l’espace numérique transforme l’éthos public sous de multiples aspects.
  • Présentation

    Bégin, Luc; Boisvert, Yves; Rival, Madina (Éthique publiqueÉditions Nota bene, 2024-02-09)
    Ce numéro de la revue Éthique publique revêt un caractère particulier. Il souligne en effet les 25 ans d’existence de la Revue. Parue pour la première fois en 1999, à l’initiative de son premier directeur – le professeur Yves Boisvert – et de la chaire Fernand-Dumont sur la culture de l’INRS-Culture et Société (Université du Québec), la revue Éthique publique se fait un point d’honneur depuis toutes ces années d’animer et de faire connaître la recherche et la réflexion sur l’éthique publique...
  • Une nouvelle économie politique des administrations publiques : la gouvernance à distance

    Giauque, David (Éthique publiqueÉditions Nota bene, 2024-02-09)
    Les principes et outils de la nouvelle gestion publique (NGP) ont-ils laissé la place à d’autres orientations managériales, se sont-ils transformés ? Quelle direction ont pris les mouvements de modernisation des organisations publiques depuis l’avènement de la NGP ? Ce sont deux des questions auxquelles cet article entend répondre. En relevant le développement d’une nouvelle forme de gouvernance à distance, ce texte souligne que cette dernière s’est très largement construite sur les acquis de la NGP. En caractérisant cette nouvelle forme de gouvernance, il met en exergue aussi ses effets organisationnels et humains. En particulier, il relève les paradoxes managériaux et dilemmes éthiques qui sont associés à cette gouvernance. En montrant que celle-ci s’accompagne aussi du développement d’une nouvelle forme d’économie politique organisationnelle, au sens de nouvelles normes régissant les relations de travail entre acteurs.
  • Un ombudsman, cinq mandats : quel est le fil conducteur ?

    Dowd, Marc-André (Éthique publiqueÉditions Nota bene, 2024-02-09)
    Le Protecteur du citoyen traite des plaintes et des signalements qui visent autant les ministères et les organismes du Québec, que le réseau public des services de santé et des services sociaux et les services correctionnels. Il intervient aussi en matière d’intégrité publique sur la base de divulgations d’actes répréhensibles. Depuis peu, il assure le suivi de la mise en œuvre des appels à l’action d’une commission d’enquête majeure concernant les droits des personnes autochtones dans leurs relations avec des services publics québécois.La diversité des mandats et des actions compromet-elle le fil conducteur qui donne tout son sens à la mission du Protecteur du citoyen ? Un seul organisme peut-il assumer un tel élargissement de son rôle initial ? Où fusionnent les différents volets de son action ?
  • Évolution du Commissaire à l’éthique et à la déontologie

    Mignolet, Ariane (Éthique publiqueÉditions Nota bene, 2024-02-09)
    Créé en 2010 lors de l’adoption du Code d’éthique et de déontologie des membres de l’Assemblée nationale, le Commissaire à l’éthique et à la déontologie est une institution indépendante qui conseille, accompagne et encadre les députées et députées et leur personnel politique, en s’assurant que les règles déontologiques et les principes éthiques établis guident leur conduite. Cet article présente le parcours de l’institution au cours des 13 dernières années avec un regard sur l’évolution de ses pratiques ainsi que sur ses défis.
  • Intégrité, transparence et fiabilité des élections, au cœur des priorités d’Élections Québec

    Blanchet, Jean-François (Éthique publiqueÉditions Nota bene, 2024-02-09)
    Depuis 1945, au Québec, l’organisation des élections et l’application de la Loi électorale sont confiées à une personne désignée : le directeur général des élections, nommé par l’Assemblée nationale. Dans l’article qui suit, il sera d’abord question de modifications législatives apportées à la Loi électorale ainsi que d’initiatives mises en place par Élections Québec afin de faire face aux défis actuels. Par la suite, l’un des grands chantiers sur lequel Élections Québec travaille actuellement est abordé, soit celui d’une réflexion sur la Loi électorale et ses principes qui convie les citoyennes, les citoyens, les groupes intéressés par la démocratie et les élections, ainsi que les spécialistes du domaine.
  • L’éthique de l’IA comme pratique en santé

    Marcoux, Aude Marie (Éditions Nota beneÉthique publique, 2023-10-26)
    L’implantation des systèmes d’intelligence artificielle (SIA) dans le milieu de la santé permet d’énormes possibilités et avantages, mais elle s’accompagne aussi d’importants enjeux éthiques. Quantité de rapports visant à définir les principes moraux qui devraient orienter et baliser ces enjeux ont été publiés. Aujourd’hui, les appels se font de plus en plus entendre au sujet de la nécessité de passer de la théorie à la pratique en éthique de l’intelligence artificielle (IA) en organisation, notamment dans le milieu de la santé. Endossant une vision pluraliste et pragmatique de l’éthique, je suggère d’introduire l’approche de l’éthique de l’IA comme pratique, comme le practice turn a fait évoluer les théories en stratégie. Ce faisant, j’avance le concept de processus de construction et de partage de sens éthique des acteurs du milieu face au nouveau contexte qu’est l’implantation des SIA en organisation.
  • Le partage et la mise en commun des données de santé : quels enjeux pour un objectif d’innovation sociale responsable ?

    Hulin, Anne-Sophie; Guiraud, Émilie; Lawarée, Justin; Langlois, Lyse (Éditions Nota beneÉthique publique, 2023-10-26)
    L’émergence des technologies numériques accentue la volonté d’un usage partagé et d’un modèle de gouvernance de données de santé. Les technologies numériques et d’intelligence artificielle (IA) transforment les capacités d’action et accentue les (nouveaux) enjeux autour de cette mise en commun des données par et pour différents acteurs générant des communs de la connaissance et de l’innovation. Des perspectives inédites s’ouvrent ainsi et de nouvelles alliances se tissent remettant en question tant nos modes de gouvernance que les nouveaux communs qui apparaissent. Au Québec et ailleurs, des initiatives ont pris forme en matière de partage et de mutualisation des données de santé pour les fins de recherche telles que PULSAR, CITADEL, PARS3, etc. Cet article poursuit trois objectifs : 1) Illustrer les mécanismes de partage et de mise en commun des données en santé à des fins de recherche dans une perspective juridique, éthique et managériale ; 2) Réfléchir au concept de bien(s) commun(s) derrière ces mécanismes de gouvernance et les nouvelles perspectives de développement qui ont cours sous le prisme de l’éthique et de l’action publique ; 3) Proposer des lignes directrices pour un cadre responsable d’utilisation secondaire des données de santé.
  • La santé numérique et ses enjeux éthiques : du paternalisme aux normes sociales de santé

    Parizeau, Marie-Hélène (Éditions Nota beneÉthique publique, 2023-10-26)
    L’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) et des données massives dans le champ de la santé redéfinit de façon implicite le concept de santé. La santé numérique se caractérise davantage par ses outils technologiques que par un contenu ou une visée explicites. Où se situe la santé numérique par rapport à la définition de la santé de l’OMS, de la santé améliorative, de la santé écologique ? Le numérique et l’IA ne sont pas des véhicules techniques neutres pour autant. Utilisés dans la santé numérique, comment viennent-ils orienter les pratiques ? Extraction et traitement des données de santé, surveillance, contrôle, biais sont autant de caractéristiques intrinsèques qui orientent les usages. Quelles sont les conséquences éthiques ? La santé numérique induirait une nouvelle de forme de paternalisme qui s’immisce dans la relation entre le professionnel de la santé et le patient, et qui définirait de nouvelles normes sociales de santé.
  • Évaluer individuellement l’efficacité et l’efficience attendue des thérapeutiques dans l’aide à la décision médicale grâce à l’intelligence artificielle (IA) : quels enjeux éthiques ?

    Thébaut, Clémence; Dupont, Jean-Claude K.; Jolivet, Vincent; Scemama, Olivier (Éditions Nota beneÉthique publique, 2023-10-26)
    Objectif : Mobiliser l’intelligence artificielle (IA) dans l’aide à la décision médicale devrait faciliter la recherche d’informations sur les données scientifiques disponibles. Cela permettrait également d’estimer les résultats attendus des différentes options thérapeutiques en termes d’efficacité (balance bénéfice/risque) et d’efficience (ratio coût/efficacité), en fonction des caractéristiques personnelles du patient, ce qui était impossible jusqu’à présent. Nous nous demandons si cette estimation individualisée implique une évolution des modèles de décision qui prévalent dans les outils utilisés actuellement et qui s’appuient sur les principes de l’EBM et de l’utilitarisme. Méthode : Une première étape consiste à établir un inventaire des outils actuellement développés. Une seconde étape consiste à définir à partir de cet inventaire une série d’interrogations éthiques. Résultats : Ces nouvelles technologies n’impliquent pas d’évolution des modèles de décision. Elles rendent au contraire possible leur renforcement dans des proportions jusqu’à présent limitées par les capacités informationnelles des acteurs. Les controverses éthiques qu’elles soulèvent ne sont donc pas nouvelles. En revanche, elles sont accentuées par ces nouvelles possibilités.
  • Une santé à toute épreuve ? Éthique de l’utilisation de l’intelligence artificielle dans le secteur de la santé

    Auclair, Sylvain; Blais, François; Couture, Vincent; Dupont, Jean-Claude K.; Godin, Frédérique Romy; Guiraud, Émilie; Haidar, Hazar; Hulin, Anne-Sophie; Jolivet, Vincent; Langlois, Lyse (Éditions Nota beneÉthique publique, 2023-10-26)
  • Tour d’horizon des enjeux éthiques liés à l’IA en santé

    Martineau, Joé T.; Godin, Frédérique Romy (Éditions Nota beneÉthique publique, 2023-10-26)
    Les applications d’intelligence artificielle (IA) en santé offrent de nombreux bénéfices potentiels, mais génèrent aussi des risques et soulèvent plusieurs enjeux éthiques. En effet, l’évolution rapide des technologies IA, l’incertitude quant à leurs impacts sur les individus et sur nos sociétés, ainsi que le manque de réglementation les encadrant, forcent une réflexion profonde sur les enjeux éthiques que le développement et le déploiement de systèmes d’intelligence artificielle (SIA) soulèvent, ainsi que sur notre positionnement face à leur utilisation. Le présent article propose un tour d’horizon des différents enjeux éthiques liés au développement et à l’utilisation des technologies d’IA dans le milieu de la santé, en deux parties. D’abord, nous abordons les enjeux éthiques liés à l’exploitation de données massives nécessaires à l’entraînement des algorithmes de l’IA. Ensuite, nous présenterons les principaux enjeux éthiques liés au développement et à l’utilisation des SIA en santé, en abordant la façon dont ces systèmes impactent nos vies ainsi que l’environnement physique et social dans lesquels nous vivons.

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