Philonsorbonne : revue de l'École doctorale de philosophie de l'université Paris 1 is the Doctoral School of Philosophy of Paris I Pantheon-Sorbonne University's journal, created in partnership with the "Publications de la Sorbonne". Its main purpose is to publish papers written by Master Students or PhD students, choosen for their excellence, and, should such be the case, experienced researchers's works, namely those of the guest professors who participate to the Doctoral School of Philosophy's activities. Its aim is to help young searchers to make their works known and to show the scope of activities of the Doctoral School and its different components in the fields of Ancient and Modern History of Philosophy, Contemporary Philosophy, Logic, History and Philosophy of Sciences, Moral and Political Philosophy, Philosophy of Art and Aesthetics.

News

The Globethics library contains articles of Philonsorbonne as of no. 1(2006/2007) to current.

Recent Submissions

  • De la métaphysique à la science morale chez Descartes : une critique de la notion d’auto-affection

    XIE, Yong (Publications de la SorbonnePhilonsorbonne, 2023-06-09)
    Cette étude vise à réévaluer la notion interprétative d’auto-affection que l’on retrouve chez les commentateurs du Cogito cartésien. Cette notion est d’abord une interprétation des Passions de l’Âme, et son usage a pour but de rechercher un nouveau fondement pour le Cogito. Nous essayons de montrer deux raisons pour lesquelles cet usage peut paraître discutable. D’une part, des textes essentiels que l’on utilise pour justifier cette notion dans l’ouvrage ne semblent pas donner une assise suffisamment solide à une telle interprétation. D’autre part, cette interprétation entraîne certaines difficultés théoriques si l’on l’amène à réexaminer les discussions telles que celles de la correspondance avec la princesse Élisabeth.
  • On ne sent pas ce que peut le corps. Y a-t-il un sentiment d’unité entre corps et esprit chez Spinoza ?

    Garcia, Julien (Publications de la SorbonnePhilonsorbonne, 2023-06-09)
    Spinoza mobilise toutes les armes que peut lui offrir son Éthique ‒ du « cri de guerre » jusqu’aux démonstrations les plus minutieuses ‒ pour s’attaquer au dualisme qui nous maintient dans l’illusion que nous serions davantage notre esprit que notre corps. Mais il se pourrait bien que l’une comme l’autre de ces armes manifestent un défaut qui les rend impuissantes. L’unité du corps et de l’esprit ne peut pas être comprise tant qu’elle n’est pas sentie. Nous nous proposons de montrer ici que Spinoza souligne précisément le défaut de ce sentiment et s’efforce de mettre à notre disposition les moyens qui nous permettront de sentir que nous sommes notre corps autant que notre esprit.
  • L’idée de temps dans l’argument lucrétien contre la crainte de la mort (De rerum natura, III, 830‑1094)

    PERALTA, Alexandra (Publications de la SorbonnePhilonsorbonne, 2023-06-09)
    Le thème du temps chez les épicuriens a été étudié traditionnellement d’un point de vue physique lorsque l’on s’intéresse à la nature du temps, et d’un point de vue canonique lorsque l’on se focalise sur le problème de la prénotion du temps. Dans ces deux cas, le défi est important car il n’est pas chose aisée de comprendre le statut du temps d’après une doctrine qui donne la prééminence ontologique à l’espace et à la matière. Le présent article se propose de reformuler le problème du temps chez les épicuriens, et plus exactement chez Lucrèce. Nous proposons d’étudier la notion du temps développé dans le passage III, 830-1094 du poème De rerum natura, qui vise à éliminer la crainte de la mort. Ce faisant, nous trouvons la confirmation d’une lecture non présentiste du temps qui consiste à dire que le passé, le présent et le futur existent en tant qu’accidents des corps. D’un point de vue éthique, le présent est le temps privilégié. En outre, notre analyse nous amène également à identifier une différence d’approche entre Épicure et Lucrèce en ce qui concerne l’attitude à adopter vis-à-vis du futur.
  • Doctorales 2022

    Publications de la SorbonnePhilonsorbonne, 2023-06-09
    Résumés des interventions données au cours des Doctorales de Philosophie organisées à la Sorbonne pour l’année 2021-2022. Avec les participations de : Benoît Berthelier, Cécile Bou Farres, Marco Casali, Lila Cazier, Guillaume Chomenidis Stratis, Baptiste Cornardeau, Mwin‑Mâalou Frédéric Dabire, Soubattra Danasségarane, Kyriakos Fytakis, Ostiane Lazrak, Benoît Lépinat, Yanling Luo, Clémence Masson, Marie Michon, Cédric Mouriès, Steve Munday, Savvas Orfanos, Jonathan Perrin, Zacharie Petit, Louis Rouquayrol, Joseph Sanki Kongolo, Junior Thierry Tatsi Tsifo, Christian Thouani, Yong Xie, Yeonsik Yoo.
  • Bulletin de Philonsorbonne

    Publications de la SorbonnePhilonsorbonne, 2023-06-09
    Recension des ouvrages publiés à partir des thèses soutenues à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne
  • L’accueil d’Adorno et de Marcuse en France : deux réceptions contrastées 

    AUBERT, Isabelle (Publications de la SorbonnePhilonsorbonne, 2023-06-09)
    Cet article retrace les parcours suivis par les réceptions très différentes qu’ont connues en France les théories de Herbert Marcuse et de Theodor W. Adorno depuis l’immédiat après-guerre jusqu’à aujourd’hui. À l’encontre de certaines légendes prétendant que l’école de Francfort n’aurait éveillé la curiosité des cercles académiques français que tardivement (1968 pour Marcuse, les années 1970 pour Adorno), on verra ici comment des liens ont été noués bien avant entre les chercheurs allemands et certains intellectuels français, en particulier grâce au travail des revues (Les Temps modernes, Critique, Arguments). Il est remarquable que la réception des deux auteurs a toujours emprunté des voies divergentes : l’engouement suscité par Marcuse auprès du public ne souffre aucune comparaison, pourtant avec le temps, la recherche française s’est progressivement éloignée du maître à penser de la révolte estudiantine, tandis que les écrits d’Adorno, qui ont durablement marqué certains cercles plus étroits de musicologues (Pierre Boulez en particulier), de sociologues et de philosophes (comme en témoigne le débat entre Jacques Derrida et Jean-François Lyotard au début des années 1980), font sans cesse l’objet de nouveaux travaux.
  • Année 2022-2023

    AUBERT, Isabelle; BENOIST, Jocelyn; Garcia, Julien; PERALTA, Alexandra; XIE, Yong (Publications de la SorbonnePhilonsorbonne, 2023-06-09)
  • La responsabilité morale de la fiction

    BENOIST, Jocelyn (Publications de la SorbonnePhilonsorbonne, 2023-06-09)
    Les philosophes abordent souvent la fiction suivant un angle d’attaque ontologique : comme si la question première était de savoir si les entités auxquelles réfère le discours fictionnel existent ou non. Cette perspective ontologique a l’inconvénient de détourner l’attention du discours fictionnel lui-même en tant qu’il peut jouer un certain rôle dans nos vies. Platon, au livre III de la République, s’interroge quant au fait de savoir s’il faut raconter des histoires et lesquelles. Dans ce contexte, vient sur le devant de la scène la question de l’auctorialité et de la responsabilité, assumée ou non, du discours fictionnel. L’interrogation platonicienne peut paraître décalée au goût des contemporains : essentiellement moralisatrice. La question est cependant de savoir s’il est possible de soustraire la fiction à toute problématique morale, ou si un tel questionnement, quelle que soit la réponse qu’on lui donne, ne fait pas essentiellement partie de l’appréhension de la fiction en tant que discours.
  • Document sans titre

    ZAPPULLA, Mélanie (Publications de la SorbonnePhilonsorbonne, 2022-05-13)
  • Doctorales 2021

    Publications de la SorbonnePhilonsorbonne, 2022-05-13
    Résumés des interventions données au cours des Doctorales de Philosophie organisées à la Sorbonne pour l’année 2020-2021. Avec les participations de : Eleonora Alfano, Garance Benoit, Léa Boman, Sylvain Bosselet, Pierre Brossard, Marco Casali, Ulysse Chaintreuil, Vivien Charpentier, Baptiste Cornardeau, Dimitri Cunty, Yann Darleon, Pierre Dernoncourt, Thomas Embleton, Kyriakos Fytakis, Dario Galvao, Maririta Guerbo, Takuya Hayashi, Job Ikama, Benoit LÉpinat, Pedro Lippmann, Yanling Luo, Michèle Merlicco, Marie Michon, Laura Moretti, Steve Mumday, Claude Nsal’Onanongo, Adéhé Pokore, Charlotte RÉquillart, Louis Rouquayrol, Joseph Sanki Kongolo et Priscilla Soares De Oliveira.
  • La structure cachée du definiens aristotélicien : à propos de la prédication hylémorphique

    CHAINTREUIL, Ulysse (Publications de la SorbonnePhilonsorbonne, 2022-05-13)
    La structure du definiens fait l’objet de deux traitements apparemment contradictoires dans les textes aristotéliciens : certains textes avancent que l’énoncé par lequel est définie une chose ne peut pas prendre la forme d’une prédication, parce que cet énoncé doit exprimer uniquement ce qu’est la chose qui est objet de la définition et non pas lui attribuer des termes, tandis que d’autres textes, notamment dans la Métaphysique, semblent suggérer précisément l’inverse, à savoir que le definiens doit prendre la forme d’une prédication. Le présent article se propose de lever cette tension apparente en prolongeant la thèse de Jacques Brunschwig selon laquelle la « prédication hylémorphique », c’est-à-dire la prédication de la forme à la matière, doit être distinguée de la prédication classique. Nous montrerons que la prédication, lorsqu’elle est hylémorphique, se distingue en ce qu’elle permet d’assurer l’unité des termes qu’elle articule – matière et forme sont en effet « une seule et même chose ». Or c’est précisément là ce qui fait défaut à la prédication classique, qui attribue toujours « une chose à une autre », et c’est ce qui lui interdit donc d’être la structure du definiens. La tension entre les textes portant sur la structure prédicative ou non du definiens peut alors être levée en affirmant que le definiens est bien une prédication, qui ne peut pas être une prédication au sens standard du terme, mais qui doit être une prédication d’une forme à une matière.
  • Le cosmopolitisme de Michaël Fœssel et l’effectivité de l’hospitalité

    Aulanier, Audran (Publications de la SorbonnePhilonsorbonne, 2022-05-13)
    Depuis quelques années, le cosmopolitisme est en vogue dans plusieurs disciplines des sciences humaines et sociales : en témoigne une actualité éditoriale intense, en particulier depuis 2015. La plupart du temps, dans la littérature disponible en français, le bienfait du cosmopolitisme n’est pas questionné. Il serait nécessaire contre l’inhospitalité, « ultime rempart contre la maladie, peut-être faudrait-il dire la folie, identitaire ». Être cosmopolitique permettrait d’« empêcher que les in...
  • Les réceptions féministes post-structuralistes de Merleau-Ponty. Utilisations et critiques du concept phénoménologique de sujet

    CHAFFARDON, Clara (Publications de la SorbonnePhilonsorbonne, 2022-05-13)
    La défense ou le rejet d’un sujet du féminisme est au cœur de la constitution d’une opposition forte entre phénoménologie et post-structuralisme. Le féminisme de la deuxième vague a donné de l’importance à la notion d’expérience dans sa théorisation et ses pratiques politiques, par exemple dans les groupes de parole en non-mixité. Il s’appuie notamment sur le concept d’expérience vécue, élaboré par les phénoménologues français e s et central dans le Deuxième sexe de Simone de Beauvoir et dans...
  • Philosopher en idiot : Chestov et Dostoïevski

    GUBANOVA, Darya (Publications de la SorbonnePhilonsorbonne, 2022-05-13)
    Chestov n’a pas seulement lu et commenté Dostoïevski, il en a fait un singulier maître en philosophie : l’un des seuls capables d’ébranler, de renverser l’ordre logique, rationnel, dans lequel la pensée s’est enfermée. Mais s’il a su approcher « les dernières questions de l’être » c’est, selon Chestov, qu’il a inauguré une nouvelle manière d’être philosophe : philosopher en idiot. En nous appuyant sur certaines considérations de Deleuze (sur Chestov et Dostoïevski, qu’il évoque à plusieurs reprises, mais aussi sur la notion de personnage conceptuel), nous tâchons d’expliciter les traits de cette nouvelle figure, ainsi que la façon dont les problèmes que pose Chestov nécessitent son apparition.
  • Année 2021-2022

    ASCÁRATE, Luz; Aulanier, Audran; BEHREND, Sasha; BOISSARD, Elodie; CHAFFARDON, Clara; CHAINTREUIL, Ulysse; COSTE, Cyprien; FENG, Jiahui; FURTWÄNGLER, Circé; GUBANOVA, Darya (Publications de la SorbonnePhilonsorbonne, 2022-05-13)
  • L’émotion entre corps et cerveau : James, LeDoux et Damasio

    LACROUX, Damien (Publications de la SorbonnePhilonsorbonne, 2022-05-13)
    L’objet de cet article est la manière dont certains auteurs dans le champ des neurosciences affectives se sont réapproprié les thèses de James sur la question de l’émotion pour à la fois les prolonger et s’en éloigner. Nous revenons sur les arguments périphéralistes de James, selon lesquels le corps, en tant qu’élément périphérique du cerveau, joue un rôle majeur dans la constitution du phénomène émotionnel. Nous étudions ensuite la réévaluation de ces arguments par deux neurobiologistes : LeDoux et Damasio. Dans les neurosciences de LeDoux, la boucle corporelle décrite par James s’exécute en deux temps : d’où une question sur l’unité et la continuité de la réponse comportementale du sujet confronté à un stimulus émotionnel. En outre, si Damasio reconnaît comme James que le contenu mental de l’émotion se réduit à des sensations du corps, il n’admet pas que ces sensations soient fidèles à ce qui se produit effectivement dans le corps. Il ouvre ainsi, avec et contre James, un nouveau débat sur l’ontologie des émotions : quel rôle le corps joue-t-il réellement dans la constitution du sentiment émotionnel ?
  • « Recherches phénoménologiques » ‒ Présentation du dossier

    FURTWÄNGLER, Circé (Publications de la SorbonnePhilonsorbonne, 2022-05-13)
    L’histoire française de la phénoménologie est aujourd’hui documentée par plusieurs travaux récents, qui visent à en restituer l’unité, par-delà les lignes de rupture qui ont pu faire conclure un temps à son éclatement, à son dépassement supposé par le post-structuralisme, ou encore à son accomplissement par les philosophies présentées aujourd’hui comme des « post-phénoménologies » ou des « nouvelles phénoménologies ». Les travaux de ce dossier, loin de prétendre fournir la clef d’un sens unique au mouvement phénoménologique, ont cherché à présenter avant tout des pratiques de la phénoménologie, par-delà les traditions nationales et les idiosyncrasies. Ce faisant, c’est aussi une histoire de la phénoménologie qui est dessinée en creux par ces recherches, qui valent comme autant de développements du motif du « retour aux choses mêmes » que la phénoménologie s’était fixée comme tâche. Un premier axe de ce dossier visera donc à évaluer la portée descriptive de la phénoménologie à l’égard du « vécu » au regard de phénomènes qui amènent à en questionner les limites. Tandis qu’un second portera quant à lui sur l’histoire de la philosophie transcendantale au sein de la phénoménologie, dont Husserl considérait qu’elle en constituait la « Forme-finale ».
  • Déformaliser l’a priori. Dufrenne entre phénoménologie et Naturphilosophie

    FURTWÄNGLER, Circé (Publications de la SorbonnePhilonsorbonne, 2022-05-13)
    « L’a priori oui, mais matériel : les valeurs hantent ce monde et le plaisir est à l’horizon ». Le concept d’a priori, hérité de la philosophie de Kant, se définit généralement par deux critères : l’universalité et la nécessité. Est a priori ce qui n’est pas dépendant de l’expérience, mais ce qui en est la condition de possibilité, du fait de son universalité et de sa nécessité. Chez Kant, l’a priori renvoie à une forme de la connaissance, par opposition à une matière ou à un contenu. La leç...
  • Le rapport entre imagerie mentale et perception à la lumière des sciences cognitives

    BEHREND, Sasha (Publications de la SorbonnePhilonsorbonne, 2022-05-13)
    La question du rapport entre la perception et l’imagerie mentale (appelée aussi imagination) a une longue histoire en philosophie. L’essor des sciences cognitives, depuis les années 1960, permet désormais d’axer nos réponses sur des données expérimentales solides. Cet article se propose ainsi de montrer en quoi les recherches récentes en psychologie cognitive et en neurosciences fondent le rapprochement de la perception et de l’imagerie mentale. Mais loin d’en rester à un simple constat de rapprochement, il questionne la nature de la proximité entre ces deux facultés, arrivant à la conclusion que l’imagerie mentale est une simulation de l’activité perceptive.
  • Une révision phénoménologique de la naissance de la métaphysique. De Marius Victorinus à Francisco Suárez

    ASCÁRATE, Luz (Publications de la SorbonnePhilonsorbonne, 2022-05-13)
    « Alors se produisit la révélation. Marino vit la rose comme Adam put la voir au paradis terrestre et il comprit qu’elle existait dans son éternité et non dans ses phrases, et que nous pouvons mentionner ou évoquer, mais jamais exprimer, et que les hauts volumes superbes qui formaient dans un angle de la salle une pénombre dorée n’étaient pas (comme l’avait rêvé sa vanité) un miroir du monde, mais une chose de plus ajoutée au monde ».(Jorge Luis Borges, « Une rose jaune ») Selon Bergson, « ce...

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