Dossier : le bestiaire enluminé : Ressource du site Bestiaire médiéval
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http://ark.bnf.fr/ark:/12148/mm207130001khttp://expositions.bnf.fr/bestiaire/arret/index.htm
Abstract
Le Moyen Âge tire sa connaissance des animaux d’un petit nombre de textes : le Physiologus , qui a été composé en grec à Alexandrie au II e siècle après J.-C., et a été traduit en latin au IV e siècle, attribue une valeur symbolique chrétienne à 48 ou 49 animaux, en puisant ses exemples dans la Bible. Cette liste d’animaux est complétée dans les Etymologies d’Isidore de Séville (début du VII e siècle), qui sont inspirées des Histoires naturelles du naturaliste romain Pline (I er siècle après J.-C.), lui-même héritier de l’ Histoire des animaux du philosophe grec Aristote (IV e siècle avant J.-C.). Les œuvres consacrées aux animaux sont d’abord des bestiaires destinés à l’édification des chrétiens, dans lesquels les considérations morales l’emportent sur les aspects "scientifiques" ou sur la description de la nature. Il faut attendre le XIII e siècle pour que la redécouverte des œuvres d’Aristote, par l’intermédiaire des adaptations arabes d’Averroès et d’Avicenne, débouche sur une approche plus réaliste du monde animal, dans un grand nombre de textes encyclopédiques. De nombreuses œuvres littéraires mettent aussi en scène des animaux : les plus célèbres sont les recueils de fables (ou Isopets) et le Roman de Renart. Enfin, les animaux peuplent les marges des manuscrits, l’imagerie de la Bible et des saints, et les représentations de la vie à la campagne qui abondent dans les livres d’heures, les traités de chasse ou d’élevage.Date
2005-10-01Type
interactive resourceIdentifier
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http://expositions.bnf.fr/bestiaire/arret/index.htm