Abstract
Ce travail pre´sente certaines notions sur la formation post-secondaire et son financement. Les propositions portent sur les cou^ts mone´taires, les cou^ts directs et indirects (le manque a` gagner inclus) et sur l'aide financie`re aux e´tudiants. L'article passe en revue les be´ne´fi- ciaires de la formation post-secondaire et leur contribution au financement de cette for- mation. Il est e´vident que la socie´te´ de´fraie en grande partie les cou^ts directs par l'inter- me´diaire des gouvernements, et les e´tudiants les cou^ts indirects. L'intervention de l'Etat est surtout lie´e a` l'investissement en e´ducation, a` la cre´ation des biens culturels et a` l'aide financie`re aux e´tudiants pour supple´er les imperfections du marche´ du capital. D'ailleurs, les programmes de bourses devraient orienter les e´tudiants vers les domaines d'e´tudes prioritaires du point de vue social et e´conomique. Tenant compte du manque a` gagner, l'apport des e´tudiants au financement de leur formation est tre`s important. Cependant, e´tant les principaux be´ne´ficiaires de cette formation (la rentabilite´ prive´e de la formation post-secondaire demeure en ge´ne´ral e´vidente), il est raisonnable d'admettre que ceux qui be´ne´ficient de cette formation sous forme de revenus e´leve´s, devraient supporter un pourcentage plus e´leve´ des cou^ts institutionnels. Un moyen de le faire serait un re´gime de pre^ts plus e´leve´s et remboursables sur une pe´riode prolonge´e.Date
1977-08-31Type
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oai:cjhe.journals.publicknowledgeproject.org:article/182723http://journals.sfu.ca/cjhe/index.php/cjhe/article/view/182723