Anatomy of a Tuition Freeze: The Case of Ontario

Abstract

Abstract Using two conceptual frameworks from political science—Kingdon’s (2003) multiple streams model and the advocacy coalition framework (Sabatier & Jenkins-Smith, 1993)—this case study examines the detailed history of a major tuition policy change in Ontario in 2004: a tuition freeze. The paper explores the social, political, and economic factors that influenced policymakers on this particular change to shed light on the broader questions of the dynamics of postsecondary policymaking. The study found that the Liberal Party’s decision to freeze postsecondary tuition fees was a function of stakeholder relations, public opinion, and brokerage politics, designed for electoral success. The policy implementation strategy was intended to facilitate the cooperation and interests of the major institutions. Within the broader policy community, student-organized interest groups and other policy advocates were aligned in a policy preference, a critical component for successful change.Résumé À l’aide de deux cadres conceptuels en science politique, le modèle à volets multiples de Kingdon (2003) et le cadre de coalitions de défense de Sabatier et Jenkins-Smith (1993), la présente étude de cas examine l’histoire détaillée d’un changement majeur en matière de politique de frais de scolarité qui a eu lieu en Ontario en 2004 : le gel des frais de scolarité. Le présent article examine les facteurs sociaux, politiques et économiques qui ont dirigé certains responsables politiques vers ce changement particulier, afin de faire la lumière sur les questions plus générales portant sur la dynamique de l’élaboration de politiques en matière d’enseignement postsecondaire. L’étude conclut que la décision du parti Libéral de geler les frais de scolarité des études postsecondaires relevait de relations avec les intervenants, d’opinion publique et de politique de médiation, dans le but de remporter les élections. La stratégie de mise en œuvre de la politique visait à faciliter la coopération et les intérêts entre institutions d’envergure. Au sein d’une communauté politique plus large, des groupes d’intérêt étudiants et d’autres défenseurs de la politique partageaient la même préférence politique, un élément essentiel à la réussite de ce changement.