A REFLECTION ON THE WORLD BANK EDUCATION PROJECTS IN NIGERIA BETWEEN 1965 AND 2001
Online Access
http://mje.mcgill.ca/article/view/8620Abstract
ABSTRACT. By 1997, Nigeria was cited by the World Bank as one of the 38 severely indebted low-income countries in the World. This debt crisis coupled with the "strings attached" to foreign aid have made education loans less attractive to Nigerians. In spite of this, the government still sees World Bank lending as an attractive financial mode to revitalize its financially strained education system. This paper contributes to the debate by considering World Bank projects between 1965 and 2001, from a borrowers' perspective, to provide needed information for both donors and recipients. Using a level-specific approach, the paper argues that the World Bank primary education book project was an example of foreign aid as an up-front input financing that was made to coincide with the onset of international agitation for democracy in Nigeria. Second level education projects were typical examples of projects where Bank-recipient differences were obvious. The third level education project typified cases where loans were being used to force the Bank's market-oriented reforms on recipients. Consequently, in 2000, there was a resistance by the academic community to the World Bank's Nigerian Universities System Innovation Project. One important lesson for the international donors from this appraisal is that those who feel that their interests will be adversely affected may stop reforms, particularly if they are well informed and organized to mobilize confrontation. RÉFLEXION SUR LES PROJETS D'ENSEIGNEMENT DE LA BANQUE MONDIALE AU NIGERIA ENTRE 1965 ET 2001 RÉSUMÉ. En 1997, la Banque Mondiale a déclaré que le Nigeria était l'un des 38 pays du monde à faible revenu les plus endettés. Cet endettement, associé aux modalités contraignantes qui se rattachent à l'aide étrangère, explique que les prêts d'enseignement soient moins attrayants pour les Nigérians. Malgré cela, le gouvernement considère toujours les prêts de la Banque Mondiale comme un moyen financier attrayant pour raviver son système d'éducation dont la situation financière est extrêmement précaire. Cet article contribue au débat en étudiant les projets réalisés par la Banque Mondiale entre 1965 et 2001, dans l'optique d'un emprunteur, afin de fournir des renseignements nécessaires à la fois aux donateurs et aux bénéficiaires. Selon une démarche propre à chaque niveau, l'auteur de cet article soutient que le projet de livres d'enseignement primaire de la Banque Mondiale est un exemple d'aide à l'étranger accordée pour coïncider avec le début des pressions internationales exercées sur le Nigeria pour qu'il revienne à la démocratie. Les projets d'enseignement secondaire sont des exemples types de projets qui font clairement ressortir les différences entre les bénéficiaires de la générosité de la Banque. Le troisième projet d'aide à l'enseignement illustre les cas où les prêts servent à imposer aux bénéficiaires les réformes de la Banque axées sur les forces du marché. C'est pourquoi, en 2000, le milieu universitaire a opposé une résistance au Projet d'innovation du réseau des universités nigérianes de la Banque Mondiale. Une importante leçon que les donateurs étrangers doivent tirer de cette évaluation est que ceux qui estiment que leurs intérêts risquent d'être compromis peuvent mettre un terme aux réformes, surtout s'ils sont bien renseignés et organisés pour mobiliser les protestataires.Date
2002-04-01Type
info:eu-repo/semantics/articleIdentifier
oai:ojs.ejournal.library.mcgill.ca:article/8620http://mje.mcgill.ca/article/view/8620