4. Les compétences du collectif
dc.contributor.author | Latour, Bruno | |
dc.date.accessioned | 2019-10-30T21:21:58Z | |
dc.date.available | 2019-10-30T21:21:58Z | |
dc.date.created | 2018-09-14 23:26 | |
dc.date.issued | 2004 | |
dc.identifier | oai:cairn.info:DEC_LATOU_2004_02_0179 | |
dc.identifier | https://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=DEC_LATOU_2004_02_0179 | |
dc.identifier.uri | http://hdl.handle.net/20.500.12424/2785858 | |
dc.description.abstract | Il devient maintenant possible de définir les compétences du collectif (p. 179) à condition d’éviter d’abord la querelle des deux « écopos » (p. 183) qui ferait confondre l’écologie politique avec l’économie politique. Si l’économie se présente comme le résumé du collectif, elle usurpe les fonctions de l’écologie politique et paralyse à la fois la science, la morale et la politique en imposant une troisième forme de naturalisation. Mais une fois vidée de ses prétentions politiques, elle devient l’un des corps de métier indispensables aux fonctions de la nouvelle Constitution et dont chacun apporte par l’intermédiaire de ses savoir-faire sa contribution à l’équipement des chambres (p. 189). La contribution des sciences (p. 190) va être beaucoup plus importante que celle de la Science* puisqu’elle va porter sur toutes les fonctions à la fois : perplexité*, consultation*, hiérarchie* et institution*, auxquelles il faut ajouter le maintien de la séparation des pouvoirs* et la scénarisation d’ensemble*. La grande différence, c’est que la contribution des politiques (p. 197) va porter sur les mêmes six tâches, permettant ainsi une synergie impossible autrefois lorsque la Science s’occupait de la nature et la politique des intérêts. Ces fonctions vont devenir d’autant plus faisables, que la contribution des économistes (p. 205) puis celle des moralistes (p. 210) vont s’y ajouter, définissant un chantier (p. 217) commun qui prend la place de l’impossible corps politique du passé.Grâce à cette nouvelle organisation, la dynamique du collectif devient claire. Elle repose sur le travail des deux chambres (p. 221) dont l’une, la chambre haute, représente le pouvoir de prise en compte* et l’autre, la chambre basse, le pouvoir d’ordonnancement*. L’accueil de la chambre haute (p. 223) n’a rien à voir avec l’ancien triage entre nature et société : il repose sur deux enquêtes, la première pour satisfaire à l’exigence de perplexité et l’autre à l’exigence de consultation. Si cette première assemblée a bien fait son travail, elle rend l’accueil par la chambre basse (p. 231) beaucoup plus difficile puisque chaque proposition est devenue incommensurable au monde commun déjà collecté. C’est pourtant là que doit commencer l’enquête sur les hiérarchies* compatibles entre elles et sur la désignation commune de l’ennemi* dont l’exclusion va se trouver instituée par la chambre basse au cours d’une procédure explicite. Cette succession d’étapes permet de définir une maison commune (p. 241), un État de droit dans l’accueil des propositions, qui rende enfin les sciences compatibles avec la démocratie. | |
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dc.rights | Cairn | |
dc.source | Poche/Sciences humaines et sociales, - , 2004-02-01, pp.179-244 | |
dc.title | 4. Les compétences du collectif | |
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