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http://mje.mcgill.ca/article/view/7403Abstract
As Dean of Education, the author was once obliged to put his name to the degree of a student who was academically qualified, but morally unfit for a teaching job. University evaluation as expressed in degree-granting procedure might trick society into believing that holders of diplomas have received an education in addition to mere training for professional duties. One way to prevent such harmful misunderstanding would be for the university to state clearly the education is not its business, that its function is to train highly qualified brains. Such a strategy would have advantages and drawbacks. the saddest one being the under-employment of a professors experience and wisdom as a fully developed person. RÉSUMÉ Alors qu'il était doyen d'une faculté d'éducation, l'auteur se vit forcé de signer le diplôme d'un étudiant qui avait réussi tous ses examens, mais qui était indigne d'occuper un poste d'enseignement. Les diplômes universitaires sont des évaluations qui expriment les standards de qualité de l'université: est-ce tromper la société que de lui laisser comprendre qu'on lui remet des éduqués, alors que l'instruction est le seul objectif sérieusement visé? Plusieurs solutions pourraient corriger ce malentendu, dont celle de dire clairement que l'université s'occupe seulement des têtes, non des personnes. Cette position aurait de nombreuses conséquences regrettables, dont celle de laisser sous-employées des richesses humaines du corps professoral réduit à une fonction d'instructeurs.Date
1981-04-01Type
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