CORPORATE SOCIAL RESPONSIBILITY: WHICH CONTRIBUTION TO BIODIVERSITYCONSERVATION?
Author(s)
Wolff, AnastasiaContributor(s)
AgroParisTechDépartement Management responsable et innovation (FAYOL-ENSMSE) ; Ecole Nationale Supérieure des Mines de St Etienne - Institut Henri Fayol
Environnement Ville Société (EVS) ; Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) - École nationale supérieure d'architecture de Lyon (ENSAL) - Ecole Nationale Supérieure des Mines de Saint-Etienne - École Nationale des Travaux Publics de l'État (ENTPE) - Université Jean Monnet [Saint-Étienne] (UJM) - Université Jean Moulin - Lyon III - Université Lumière - Lyon 2 (UL2) - École normale supérieure - Lyon (ENS Lyon)
Université de Lyon
Ecole des mines de Saint Etienne
Christian BRODHAG
Natacha GONDRAN
Keywords
corporate social responsibility (CSR)biodiversity conservation
intervention-research
strong sustainability
DPSIR
ecosystems’ carrying capacities
absolute environmental sustainability assessment (AESA)
life cycle assessment (LCA)
mitigation hierarchy
food
waste landfill
responsabilité sociétale des entreprises (RSE)
conservation de la biodiversité
recherche-intervention
durabilité forte
FPEIR
capacités de charge des écosystèmes
évaluation environnementale absolue de la durabilité (EEAD)
analyse de cycle de vie (ACV)
séquence éviterréduire-compenser (ERC)
agriculture
stockage des déchets
[SDE] Environmental Sciences
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Abstract
As we are experiencing a major biological crisis, institutional actors and NGOs are calling onbusinesses to engage efforts aiming at halting biodiversity loss. The objective of the thesis is toanalyze and evaluate the potential contribution of corporate social responsibility (CSR) tobiodiversity conservation.Based on a critical analysis of two types of instruments used by companies – biodiversity evaluationtools and CSR normative frameworks, three barriers to the qualification of corporateresponsibilities towards biodiversity are identified: entitlement of individual responsibilities,management of extended pressures and legitimacy of business responses. Subsequently, aframework is developed to analyze to which extent a company takes in charge its ecologicalresponsibilities. After characterizing CSR initiatives based on the case study of businesscommitments to contribute to the French National Biodiversity Strategy, a method is proposed totest whether business activities exert unsustainable pressures on ecosystems. It is assumed thatcompatibility with ecosystems’ carrying capacities is a prerequisite for effective biodiversityconservation. This method, adapted from the “absolute environmental sustainability assessment”(AESA) approach, is applied in the context of research-intervention projects to the food portfolio ofthe mass-market retailer Groupe Casino and to the life cycle of two facilities of SARP Industriespecialized in the disposal and storage of hazardous waste. The comparison of the company’senvironmental footprints with the ecological constraints is used to draw a comprehensive strategybased on the mitigation hierarchy. As our results highlight the opportunity to strengthen themanagement of extended pressures through CSR, possible implications for sectors and publicpolicies are discussed.Alors que nous faisons face à une crise biologique majeure, acteurs institutionnel et ONGsexhortent les entreprises à s’engager pour enrayer cette érosion écologique. L’objectif de la thèseest d’analyser, évaluer et faire évoluer la contribution potentielle des entreprises à la conservationde la biodiversité dans le cadre de leur responsabilité sociétale (RSE).L’analyse critique de deux types d’instrument mobilisés par les acteurs économiques – les outilsd’évaluation de la biodiversité et les cadres normatifs de la RSE – permet d’identifier plusieursobstacles pour qualifier les responsabilités écologiques d’une entreprise : l’imputabilité de sesresponsabilités individuelles, la gestion des pressions étendues et la légitimité des réponsesapportées. En réponse, un cadre d’analyse trans-sectoriel est développé pour évaluer la prise encharge par une entreprise de ses responsabilités écologiques en termes de moyens – les initiativesRSE a priori favorables à la biodiversité mises en œuvre – et de résultats – la compatibilité desactivités de l’entreprise avec la conservation de la biodiversité. Après avoir caractérisé lesinitiatives RSE à partir de l’étude de cas des engagements d’entreprises endossés commecontributions à la Stratégie nationale pour la biodiversité, une méthode est proposée pour tester siles activités d’une entreprise sont écologiquement non-durables. Le postulat est que le respect descapacités de charge des écosystèmes est un prérequis à la conservation effective de la biodiversité.Cette méthode, adaptée de l’évaluation environnementale absolue de la durabilité (EEAD), estappliquée, dans le cadre de deux projets de recherche-intervention, au portfolio alimentaire duGroupe Casino et au cycle de vie de deux installations de stockage de déchets dangereux de SARPIndustries. Cette objectivation des performances au regard des contraintes écologiques sert d’appuipour proposer des orientations stratégiques dans la logique de la séquence éviter-réduirecompenser.Soulignant l’importance de renforcer la prise en charge des pressions étendues, cettethèse ouvre plus largement des perspectives pour les secteurs d’activité et les politiques publiques.
Date
2017-12-01Type
info:eu-repo/semantics/doctoralThesisIdentifier
oai:HAL:tel-01695744v1NNT : 2017LYSEM039
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