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http://ethiquepublique.revues.org/2071Abstract
Un ensemble politique doit-il s’articuler à une conception partagée du bien commun ? Ou peut-il se stabiliser par un accord sur des principes de justice indépendants des différentes conceptions de la vie bonne qui traversent une société ? Voilà deux questions primordiales auxquelles tente de répondre cet article. Pour éclairer ces enjeux, l’auteur revient, dans un premier temps, sur une notion souvent galvaudée ou mal comprise : celle du pluralisme libéral. À partir de là, elle tente de montrer en quoi l’insistance communautarienne sur le bien commun s’intègre difficilement dans l’horizon de la modernité démocratique. En conséquence, elle plaide pour une dissociation radicale de la communauté morale et de la communauté légale. Pour l’auteur, cette dissociation paraît seule à même de respecter la diversité des sociétés contemporaines et de répondre aux nouvelles réalités de l’intégration politique européenne.In this article, the author first clarifies the notion of liberal pluralism. She then tries to demonstrate how the communitarian view of the common good fits poorly within the context of democratic modernity. Consequently, she pleads for a radical dissociation of the moral and legal communities. For the author, this dissociation is the only way to respect the diversity of contemporary societies and to respond to the new realities of European political integration.
Date
2016-01-20Type
info:eu-repo/semantics/articleIdentifier
oai:revues.org:ethiquepublique/2071urn:doi:10.4000/ethiquepublique.2071
http://ethiquepublique.revues.org/2071