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http://ethiquepublique.revues.org/1071Abstract
Le nouveau paysage de l’environnement médiatique exerce des pressions accrues sur l’éthique des agents du 4e pouvoir. L’éthique journalistique est malmenée dans ce contexte et risque de perdre ses repères tant professionnels que traditionnels. La mutation qui touche l’univers médiatique est profonde. Nombre de médias traditionnels vacillent. Chez les journalistes, le marché de l’emploi souffre de précarité, le travail à la pige prenant de plus en plus d’ampleur. À cette conjoncture s’ajoute un maigre niveau de confiance du public qui n’excède guère les 45 %, bon an, mal an. À la recherche d’un nouveau modèle d’affaires pour assurer leur survie, tous les médias se sont lancés dans la production multiplateforme, proposant à leurs publics des productions écrites, sonores, visuelles et en ligne. En fait, la culture des médias sociaux et des nouvelles télédiffusées en continu a imprimé une nouvelle réalité, dans laquelle l’information circule à une vitesse excessive. Cette rapidité de production est cependant mère d’approximations, de superficialité et de dérapages éthiques dans le traitement de l’information. La liste de ces dérapages s’allonge. L’auteur propose une série de mesures pour contrer le dysfonctionnement du 4e pouvoir et stopper le glissement éthique observé.The media environment’s new landscape is exerting growing pressure on the ethics of agents of the 4th power. As a result, journalistic ethics are being given a rough ride and risk losing both their professional and traditional guideposts. The changes affecting the media are profound, and many traditional media forms are faltering. The job market for journalists is precarious and freelance work is becoming increasingly widespread. Moreover, public confidence in the media has declined, barely exceeding 45 % year after year. In their efforts to find a new business model that will ensure their survival, all media have adopted a multiplatform approach that offers their audiences written, audio, visual and online productions. In fact, the culture of social media and 24/7 TV news has created a new reality where information is circulating at an overly rapid pace. Consequently, information is being handled in a superficial, less rigorous manner and ethical considerations are suffering to a considerable extent. The author proposes a series of measures to counter the dysfunctioning of the 4th power and halt the ethical decline currently observed.
Date
2013-09-24Type
info:eu-repo/semantics/articleIdentifier
oai:revues.org:ethiquepublique/1071urn:doi:10.4000/ethiquepublique.1071
http://ethiquepublique.revues.org/1071