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http://ethiquepublique.revues.org/951Abstract
Prenant appui sur une récente expérience dans le cadre d’une alliance de recherche universités-communautés (ARUC) impliquant quelques communautés innues du Québec, cet article aborde certains des enjeux propres à une éthique collaborative. La relation de recherche entre autochtones et allochtones demeure profondément marquée par l’histoire et par la tradition scientifique occidentale. Dans un contexte ou plusieurs communautés et organisations autochtones élaborent des protocoles et lignes directrices portant sur l’éthique et les pratiques de recherche, et ou les chercheurs se tournent vers des approches qui se veulent plus inclusives et des méthodologies davantage participatives, cette réflexion vise a mettre en évidence le pouvoir critique de la collaboration, les obstacles et les limites sur lesquels elle se heurte actuellement, et aussi son potentiel de transformation, voire de guérison individuelle et collective.Building on a recent experience as part of a Community-University Research Alliance (CURA) involving a few Innu communities in Quebec, this article discusses some of the issues specific to a collaborative ethic. The research relationship between Aboriginals and non-Aboriginals remains deeply marked by history and by the Western scientific tradition. In a context where several Indigenous communities and organizations are developing protocols and guidelines on ethics and research practices, and where researchers are turning to participatory methodologies and to approaches that are intended to be more inclusive, this discussion aims to highlight the critical power of collaboration, the obstacles and limitations it currently faces and its potential for effecting change and even individual and collective healing.
Date
2013-02-04Type
info:eu-repo/semantics/articleIdentifier
oai:revues.org:ethiquepublique/951urn:doi:10.4000/ethiquepublique.951
http://ethiquepublique.revues.org/951