Les réseaux sociaux : un espoir pour une régulation efficace des acteurs économiques et financiers
Keywords
civil societynew regulations
PRI
institutionnels financiers
nouvelles régulations
PRI
société civile
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http://ethiquepublique.revues.org/1551Abstract
La croissance de la taille des entreprises multinationales et de leur sphère d’influence, conjuguée à l’incapacité des États et des organisations transnationales à réguler leurs activités, a fait naître le besoin d’une nouvelle forme de régulation. Une première approche consiste en la structuration et l’organisation d’un mouvement citoyen. Toutefois, si certaines expériences ont été un succès (Nike, Shell), ce mode de régulation peut être détourné ou récupéré par ceux-là mêmes qu’il tente de réguler. Une deuxième approche suggère l’autorégulation des marchés économique et financier. Cependant, les récentes crises financières découlant de comportements non éthiques montrent les limites d’une telle solution. L’objectif du présent article est de proposer un mode hybride de régulation reposant sur la coalition de mouvements sociaux et d’investisseurs responsables, dont les signataires des Principes pour l’investissement responsable, de l’Organisation des Nations Unies. L’efficacité de ce mode hybride de régulation est renforcée par l’évolution technologique et les réseaux sociaux. Ainsi, une dénonciation par des organismes non gouvernementaux appelant au boycottage porte atteinte à la réputation de l’entreprise ciblée, ternit son image et nuit à ses ventes. Si cette dénonciation est de plus appuyée par un investisseur responsable, cela peut provoquer une hausse de son coût de financement. Une coalition entre des « mouvements sociaux organisés » et « des investisseurs institutionnels » responsables, dont les signataires des Principes, peut être contraignante pour une entreprise ciblée, car elle a un effet non seulement sur son marché, sur ses ventes, mais aussi sur son accès aux capitaux.The growing size of multinational firms and their increasing sphere of influence, combined with the inability of states and transnational organizations to regulate them have trigger the need for a new type of regulation. A first suggestion is structuring and organizing a strong civil society. However, while some experiments have been successful (Nike, Shell), this type of regulation may be diverted or manipulated by the same firms that civil society is trying to monitor. A second suggestion is self-regulation of economic and financial markets. A second suggestion is self-regulation of economic and financial markets. However, the firm’s unethical behaviour and the recent financial crisis highlighted the limitations of this kind of regulation. The aim of this paper is to propose a hybrid mode of regulation which mobilizes the civil society, NGOs and some financial market’s players, specifically the institutional investors’ who joined the United Nations’ Principles for Responsible Investment.
Date
2015-05-12Type
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oai:revues.org:ethiquepublique/1551urn:doi:10.4000/ethiquepublique.1551
http://ethiquepublique.revues.org/1551