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http://ethiquepublique.revues.org/2699Abstract
À plusieurs égards, ce que l’on nomme le marché du travail se distingue de tous les autres marchés. Pour l’auteur, représentant syndical, ce marché composé d’hommes et de femmes ne peut être comme les autres, parce qu’il s’agit d’êtres humains qui ne peuvent être considérés comme des marchandises. Cette conception marchande du travail que nous retrouvons de temps à autre dans les propos souvent simplificateurs de commentateurs ou d’économistes amène les syndicalistes à promouvoir des mécanismes de contrôle des relations qui s’établissent dans le marché du travail. C’est dans cet esprit que ce texte veut défendre le rôle de l’État et de son arsenal réglementaire.In many ways, what we call the labour market is different from all other markets. For the author, a union representative, this market comprised of men and women, cannot be treated like the other markets, because we are dealing with human beings who cannot properly be seen as goods. The market-oriented conception of labour that we sometimes find in the often-simplistic remarks of analysts or economists prompts trade unionists to advocate mechanisms to regulate relations in the labour market. It is in this spirit that this text sets out to defend the role of the State and its arsenal of regulations.
Date
2016-11-26Type
info:eu-repo/semantics/articleIdentifier
oai:revues.org:ethiquepublique/2699urn:doi:10.4000/ethiquepublique.2699
http://ethiquepublique.revues.org/2699