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http://ethiquepublique.revues.org/2117Abstract
Selon l’auteur, on assiste de nos jours à l’émergence d’une conscience plus grande des comportements de soi et des autres, à la fois plus soucieuse et plus attentive. Ainsi, comment une société va-t-elle problématiser le comportement comme enjeu d’autorégulation de la société civile ? Quel rôle y jouent les vertus et les vices ? C’est à ces questions que l’auteur tente de répondre. Pour y arriver, il propose de considérer, d’une part, que les vertus et les vices jouent encore aujourd’hui un rôle important, qu’ils contribuent au maintien des relations sociales dans la préservation du vivre-ensemble et, d’autre part, pour percevoir ce rôle, il faut envisager les vertus et les vies comme appartenant à un même continuum permettant de réguler les relations sociales.According to the author, people are more aware and mindful of, and more attentive to, their own and others’ behaviour. How, then, a society is to go about problematizing behaviour as a self-regulation issue within civil society? What role do virtues and vices play in this context? In endeavouring to answer these questions, he suggests that virtues and vices still play an important role in modern society and help to maintain social relationships and community life. He also suggests that, in order to see this role for what it is, we must consider virtues and vices as part of a single continuum regulating social relationships.
Date
2016-09-06Type
info:eu-repo/semantics/articleIdentifier
oai:revues.org:ethiquepublique/2117urn:doi:10.4000/ethiquepublique.2117
http://ethiquepublique.revues.org/2117