Les faces cachées de la résistance gouvernementale à la transparence
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http://ethiquepublique.revues.org/2017Abstract
L’expansion des régimes d’accès à l’information à travers le monde a nourri de grands espoirs au sujet de l’avènement d’une ère nouvelle de transparence de la part des gouvernements. Il semble cependant que nous sous-estimions la capacité des gouvernements à mettre au point des parades administratives qui leur permettent de conserver un contrôle sur les projets et dossiers. Le gouvernement canadien s’est doté d’une législation d’accès à l’information en 1982. Cette loi visait la mise en place d’une forme de contrôle sur le pouvoir exécutif ; la machine administrative n’a pas tardé à imaginer pratiques et recours technologiques pour réduire au minimum l’impact de nuisance de cette nouvelle loi. Dans les faits, ces initiatives administratives ont sensiblement réduit l’accès à l’information pour certaines catégories de personnes, tels les journalistes et les représentants des partis politiques.The rapid spread of Freedom of information (FOI) laws around the world has encouraged high expectations about the advent of a new era of gouvernemental openness. However, we may underestimate the capacity of governments to adapt administrative routines so that their control over the policy agenda was intended to provide a check on executive authority, but government departments have developed internal practices and technologies to minimize the disruptive potential of the new law. In practice, these internal practices and technologies substantially restrict the right of access to information for a certain types of citizen, such as journalists or representatives of political parties.
Date
2015-11-20Type
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oai:revues.org:ethiquepublique/2017urn:doi:10.4000/ethiquepublique.2017
http://ethiquepublique.revues.org/2017