Les « hauts états de la non-croyance » : « le langage de la religion » dans les essais de Montherlant (1925-1935)
Author(s)
Domenget, Jean-FrançoisContributor(s)
Université Paris 10, Paris Ouest Nanterre La Défense (UP10)Keywords
catholicismeÉvangile selon Saint Luc
genre littéraire de l’essai
moraliste
religion et littérature
sagesse
stoïcisme
[SHS.LITT] Humanities and Social Sciences/Literature
Full record
Show full item recordOnline Access
https://hal-univ-tln.archives-ouvertes.fr/hal-01324946Abstract
International audienceMontherlant, dans ses essais, pour exposer une morale qui n’a rien de chrétien, mais qui cherche des « motifs d’élévation », utilise « le langage de la religion » : lexique, allusions, citations. Montherlant a parfois regretté les ambiguïtés d’une telle pratique, mais il la cultive : les religions l’exaltent et surtout il a été éduqué dans le catholicisme ; il en retient les préceptes qui s’accordent avec ceux de la sagesse à l’antique dont il se réclame. Dans ses essais, il décrit « un bel exemplaire humain », qu’incarnent par ailleurs ses personnages de roman ou de théâtre : un passionné qui se concentre dans ce qui est pour lui l’essentiel, un athée animé d’une exigence quasi religieuse, un chercheur d’absolu qui demeure « humain au possible », car, comme le montre son commentaire d’une toile du Greco, il n’y a pas chez Montherlant de rupture entre « l’humain » et « le surhumain », mais un mouvement de l’un à l’autre.
Date
2013-07Type
info:eu-repo/semantics/articleIdentifier
oai:HAL:hal-01324946v1hal-01324946
https://hal-univ-tln.archives-ouvertes.fr/hal-01324946
DOI : 10.4000/babel.3364
DOI
: 10.4000/babel.3364ae974a485f413a2113503eed53cd6c53
: 10.4000/babel.3364