International Education and Development: Histories, Parallels, Crossroads

Abstract

Education has been a priority sector when considering foreign aid allocationsince the 1970s. The stated objective has been to ensure universal access to basic education, with a more recent emphasis on quality and outcomes. Aware that these goals will not be met universally, the major actors involved in the post-2015 debate are turning back to the concept of learning. In this chapter, we briefly review major scholarly work and strategic papers that have shaped the discourse and policies of international development organisations and national actors over the past four decades. We discuss how the central notions of skills, learning, and both formal and non-formal education have evolved in conjunction with ideological shifts. We examine the tensions between public and private education as well as between individualised and standardised delivery modes. We further look at (big) data and online education promises. To conclude, we question the current focus of major stakeholders on post-2015, post-EFA agendas. As several articles in this special issue underscore, national policies and local practices are largely driven by persistent political economy dynamics while the influence of ‘the global agenda’ tends to remain confined to the international cooperation community itself.

Depuis les années 1970, l’éducation constitue un secteur prioritaire pour ce qui est de l’allocation de l’aide étrangère, l’objectif affiché étant d’assurer un accès universel à une éducation de base, avec, plus récemment, une emphase sur la qualité et les résultats. Conscients que ces objectifs ne seront pas universellement atteints, les principaux acteurs engagés dans le débat sur l’après-2015 se retournent vers le concept de formation. Dans cet article, nous examinons brièvement plusieurs travaux universitaires et documents stratégiques importants qui ont façonné le discours et les politiques des organisations internationales de développement et des acteurs nationaux au cours des quarante dernières années. Nous analysons l’évolution des notions fondamentales de compétences, de formation et d’éducation formelle et non formelle en lien avec les changements idéologiques, et nous penchons sur les tensions entre l’enseignement privé et public, et entre les modes de prestation individualisés et standardisés. Nous considérons également les promesses de l’éducation en ligne et du « big data ». Pour conclure, nous nous interrogeons sur les priorités actuelles des principaux acteurs concernés à l’égard de l’après-2015 et de l’après-EPT. Comme le soulignent certains articles de ce numéro spécial, les politiques nationales et les pratiques locales dépendent en grande partie de la persistance des forces dynamiques de l’économie politique alors que l’influence des priorités mondiales tend à se limiter à la coopération internationale elle-même.

A juzgar por las asignaciones que ha recibido de la cooperación exterior desde 1970, la educación se ha considerado un sector prioritario. El objetivo marcado ha sido garantizar el acceso universal a la educación básica, con un mayor énfasis dado recientemente a la calidad y los resultados. Los principales actores involucrados en el debate post-2015, conscientes de que globalmente no será posible alcanzar estos objetivos, se están centrando nuevamente en el concepto de aprendizaje. En este capítulo repasamos brevemente los principales trabajos académicos y documentos estratégicos que en las últimas cuatro décadas han dado forma al discurso y a las políticas de las organizaciones internacionales de desarrollo y de los actores nacionales. Analizamos cómo los conceptos de habilidad, aprendizaje y educación formal y no formal han ido evolucionando al mismo tiempo que los cambios ideológicos. Examinamos las tensiones existentes entre la educación pública y la privada, así como entre las modalidades de enseñanza individualizada y estandarizada. Estudiamos detenidamente los (masivos) datos estadísticos y las promesas de la educación en línea. Para concluir, cuestionamos el enfoque actual de los principales actores sobre la agenda post-2015 y post-EPT. Como señalan varios artículos de este número especial, las políticas nacionales y las prácticas locales se mueven en gran medida por la dinámica de la economía política, mientras que la influencia de «la agenda global» tiende a permanecer confinada dentro de la comunidad de cooperación internacional.