Les organisations confessionnelles, le développement et la Banque mondiale
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http://poldev.revues.org/1310Abstract
Les organisations confessionnelles jouent un rôle de plus en plus important en matière de coopération pour favoriser le développement international. De nombreuses institutions internationales reconnaissent ces organisations comme de précieux partenaires, déclarant qu’elles ont « contribué à valoriser la foi » dans leur propre action. Mais qu’en est-il vraiment et comment ce phénomène s’est-il produit ? Cet article s’attache aux activités de la Banque mondiale pendant la période 1995-2005 lorsque, sous la direction du président James Wolfensohn et de Katherine Marshall, alors directrice du Development Dialogue on Values and Ethics (DDVE) rattaché au groupe, l’institution a entamé des relations avec une sélection d’organisations confessionnelles. Il analyse ce qui a poussé la Banque mondiale à s’intéresser à la cause religieuse et pourquoi cet intérêt a soudain disparu. La raison principale de cette adhésion à la cause religieuse tient au fait que les résultats des précédentes stratégies séculières s’étaient révélés décevants. A cela s’ajoute le sentiment que la religion a joué un rôle positif dans la lutte contre la pauvreté. Cependant, des divergences de vues sur la pauvreté et le développement ont divisé les Etats et les institutions religieuses, sans compter que certains représentants de l’Etat ont continué à se montrer suspicieux envers l’intervention de la religion dans les affaires publiques. Il s’en est suivi l’échec de la collaboration.Date
2013-04-02Type
info:eu-repo/semantics/articleIdentifier
oai:revues.org:poldev/1310urn:doi:10.4000/poldev.1310
http://poldev.revues.org/1310