‘Better-practice’ Concessions? Some Lessons from Cambodia’s Leopard Skin Landscape
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http://poldev.revues.org/2046Abstract
In the context of the global land rush, policy debates are split on the question of state land concessions: are smallholder-centric ‘inclusive’ investment models the only real form of responsible agricultural investment, or are ‘responsible’ concessions possible when it comes to the protection of local land access? To help move this debate forwards, this paper examines two case studies in Cambodia – an oil palm plantation recently certified by the Roundtable on Sustainable Palm Oil (RSPO) and a teak plantation certified by the Forest Stewardship Council (FSC) – which we refer to as ‘better-practice’ concessions. These cases reflect efforts to operationalise the Cambodian government’s ‘Leopard-Skin’ policy, which stipulates that concessions be developed around smallholders rather than directly on top of them. We argue that regularisation is not inherently objectionable, but carries risks when carried out on a concession-by-concession basis, because it distances vulnerable land users from the potentially protective effects of the law and defers to localised, and often unequal, relations of authority. The paper thus highlights the challenges that investors and communities are likely to face even when concession developers seek to respect existing local land claims, and suggests that models based on empowered communities with more secure forms of tenure are likely to work better for all parties involved.Dans le contexte de la ruée mondiale vers les terres, les débats politiques sont divisés sur la question des concessions foncières étatiques : les modèles d’investissement « inclusifs », centrés sur les petits propriétaires, sont-ils la seule forme réelle d’un investissement agricole responsable, ou peut-il exister des concessions « responsables » quand il s’agit de protéger l’accès au territoire local ? En vue de faire avancer le débat, cet article examine deux études de cas au Cambodge : une plantation de palmiers à huile récemment certifiée par la Table ronde sur l’huile de palme durable (RSPO) et une plantation de tecks certifiée par le Conseil d’intendance de la forêt (FSC), que nous appelons des concessions respectueuses des « meilleures pratiques ». Ces cas reflètent les efforts pour rendre opérationnelle la politique de la « peau de léopard » du gouvernement cambodgien, qui stipule que les concessions doivent être développées autour des petits exploitants plutôt que directement au-dessus d’eux. Nous soutenons que la régularisation, sans être en soi répréhensible, comporte des risques lorsqu’elle est effectuée concession par concession car elle instaure une distance entre les utilisateurs des terres vulnérables et les effets potentiellement protecteurs de la loi, et s’en remet aux relations d’autorité localisées, souvent inégales. L’article met ainsi en évidence les défis qu’investisseurs et communautés sont susceptibles de rencontrer, même lorsque les promoteurs des concessions cherchent à respecter les revendications foncières locales ; il suggère que les modèles basés sur des communautés habilitées, avec des formes d’occupation plus sûres, fonctionneront vraisemblablement mieux pour toutes les parties concernées.
Date
2015-05-28Type
info:eu-repo/semantics/articleIdentifier
oai:revues.org:poldev/2046urn:doi:10.4000/poldev.2046
http://poldev.revues.org/2046