The Level of African Engagement at the World Trade Organization from 1995 to 2010.
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http://poldev.revues.org/1492Abstract
This article analyses the level of individual and collective participation of African World Trade Organization (WTO) Members in the Organization over a 15 year period, from 1995 to 2010. Specifically, it compares participation levels in three core areas of the WTO: regular committee work; Doha multilateral negotiations; and, dispute settlement. Primary data are collected and examined. Analysis showed that individual and collective participation by African WTO Members was nominal, minimal and largely ineffectual in relation to the group's significant membership share, in areas identified as priority, and compared to members' participation from other regions. The results of the analysis strongly suggest that the described level of participation of African countries is explained by the continuing inertia of a “special and differential exemption orientation”; misalignment in coordinating capital-driven domestic trade policy and economic reforms with the African WTO "Geneva frontline"; misallocation of negotiators across the core areas of work; a small trade share; and, to a lesser extent, specialised capacity handicaps. Furthermore, analysis indicated that the degree of engagement of participation of African WTO Members could be explained by levels of personal commitment and professional engagement of individual negotiators, regardless of capacity constraints and weaknesses. There were evident relationships between the level of African participation and the governance and institutional structures from which negotiators originated. Negotiators from systems with fragile democracies and weak governance structures tended to be tentative, largely inactive, inconsistent in participation and ineffectual in engagement. Within this overarching explanatory framework, specific variables have intervened in different combinations in the three areas of work to influence the levels of engagement, such as trade share levels, specific commercial interests, and competitiveness rankings. In this analysis, over a 15-year period, it is concluded that although African negotiators better expressed concerns and drew attention to their problems, a consistent, high quality level of participation and engagement has not been attained across the three core areas of WTO work. As a consequence, successful attainment of set objectives has remained elusive.Cet article analyse le niveau de participation individuelle et collective des pays africains membres de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) dans cette organisation, sur une période de 15 ans, de 1995 à 2010. Plus précisément, l’auteur compare les niveaux de participation dans trois domaines fondamentaux de l'OMC: travail des commissions ordinaires ; négociations multilatérales de Doha ; et règlement des différends. Cette comparaison s’appuie sur l’analyse de données primaires collectées par l’auteur. Elle montre que la participation individuelle et collective des pays africains membres de l'OMC était symbolique, minimale et largement inefficace par rapport au nombre élevé des membres de ce groupe, dans des domaines identifiés comme prioritaires, et par comparaison avec la participation des membres des autres régions. Les résultats de l'analyse suggèrent fortement que la faiblesse du niveau de participation des pays africains s'explique par l'inertie persistante due à une « des orientations visant à bénéficier d'exemptions spéciales et d’un traitement différencié » ; à une coordination des politiques commerciales nationales et des réformes économiques dominées par les capitaux, en décalage par rapport à la « Geneva frontline » (Priorités de Genève) suivie par l’OMC africaine ; une mauvaise répartition des négociateurs dans les domaines de travail essentiels ; une faible participation aux échanges commerciaux et, dans une moindre mesure, des manques de compétences spécialisées. Par ailleurs, l'analyse indique que le degré d'engagement des membres africains s'explique en partie par les niveaux d'engagement personnel et professionnel des négociateurs individuels, indépendamment des contraintes et faiblesses engendrées par ces manques de capacités. Des relations évidentes ont également été relevées entre le niveau de participation de ces pays africains et leur gouvernance ainsi que les structures institutionnelles d’où sont issus les négociateurs. Ceux issus de systèmes caractérisés par la fragilité de leur démocratie et de leurs faibles structures de gouvernance ont tendance à faire preuve d’indécision, d’une grande passivité, d’une participation incohérente et d'un engagement dépourvu d’efficacité. Au sein de ce cadre explicatif global, des variables spécifiques ont joués selon diverses combinaisons et dans trois domaines de travail qui ont influencé les niveaux d'engagement : les niveaux de participation aux échanges commerciaux, les intérêts commerciaux spécifiques, et les classements en terme de compétitivité. Cette analyse, qui porte sur une période de 15 ans, conclu que, les négociateurs africains ont mieux exprimé leurs inquiétudes et attiré l'attention sur leurs problèmes. Il n’en reste pas moins qu’ils n’ont toujours pas atteint un haut niveau de participation et d’engagement et d’une qualité répondant aux attentes, dans les trois principaux domaines de travail de l'OMC. En conséquence, les objectifs fixés sont demeurés inaccessibles.
Este artículo analiza el nivel de participación individual y colectiva de los miembros africanos de la Organización Mundial del Comercio (OMC), dentro de la misma organización durante un período de 15 años, de 1995 al 2010. Específicamente, compara los niveles de participación en tres áreas centrales de la OMC: el trabajo periódico del comité; las negociaciones multilaterales de Doha; y la solución de diferencias. Datos primarios fueron recolectados y examinados. El análisis demostró que la participación individual y colectiva por parte de los miembros africanos de la OMC fue nominal, mínima y mayormente inefectiva en relación a la significativa porción que representa dicho grupo dentro de la OMC, en áreas identificadas como prioritarias, y en comparación con la participación de miembros de otras regiones. Los resultados del análisis sugieren ampliamente que el nivel de participación descrito de los países africanos se explica por la inercia continua de una “orientación de exención especial y diferencial”; un desajuste entre la coordinación de políticas nacionales de comercio impulsadas por capital y las reformas económicas con el “frente de Ginebra” africano de la OMC; una asignación equivocada de negociadores a través de las áreas centrales de trabajo; una pequeña participación en el comercio; y, en menor medida, una desventaja en capacidad especializada. Asimismo, el análisis indicó que el grado de compromiso de la participación de miembros africanos en la OMC podría explicarse por los niveles de compromiso personal y profesional de los negociadores individuales, independientemente de las limitaciones y debilidades en capacidades. Existe también una relación evidente entre el nivel de participación africana y el grado de gobernanza y estructuras institucionales en los lugares de origen de los negociadores. Los negociadores provenientes de sistemas políticos con democracias frágiles y estructuras de gobernanza débiles tienden a ser inciertos, altamente inactivos, inconsistentes en la participación e ineficaces en el compromiso. Dentro de este marco general explicativo, determinadas variables han intervenido en diferentes combinaciones dentro de las tres áreas de trabajo para influir en los niveles de compromiso, tales como los niveles de participación en el comercio, intereses comerciales específicos y las clasificaciones de competitividad. En este análisis, durante un período de 15 años, se concluye que aunque los negociadores africanos expresaron de mejor manera sus preocupaciones y atrajeron atención a sus problemas, no se logró un nivel de participación y compromiso consistente y de alta calidad a lo largo de las tres áreas centrales de trabajo de la OMC. Como consecuencia, el logro exitoso de los objetivos establecidos continúa siendo incierto.
Date
2013-10-10Type
info:eu-repo/semantics/articleIdentifier
oai:revues.org:poldev/1492urn:doi:10.4000/poldev.1492
http://poldev.revues.org/1492