Author(s)
Bianchi, LucaKeywords
aristotélicienshistoire de l’herméneutique
interprétation
Renaissance
Aristote
Anaxagore
Cassirer
Comte Auguste
Descartes
Dilthey
esprit
forme symbolique
Geist
Glucksman
herméneutique
Husserl
langage
Lévi-Strauss
magie
Malebranche
mathématique
Mauss
naturalisme
philologie
philosophie ancienne
philosophie moderne et contemporaine
philosophie renaissante
rationalité
subjectivité
Renan Ernest
vitalisme
aristotelians
history of hermeneutics
Aristotle
interpretation
Renaissance
Descartes
Cassirer
Comte Auguste
Dilthey
mind
symbolic form
hermeneutics
language
Lévi-Strauss
magic
Malebranche
mathematics
Mauss
philology
ancient philosophy
rationality
Renan Ernest
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http://methodos.revues.org/98Abstract
On peut remettre en question plusieurs schémas conceptuels utilisés par les historiens de l’herméneutique si l’on tient compte de l’histoire de traditions philosophiques qui ne devraient pas être négligées par ceux qui s’attachent à reconstruire le développement des notions et des méthodes herméneutiques. Centré sur la tradition aristotélicienne, cet article a pour but de montrer : 1) qu’entre le Moyen Âge et la Renaissance, le sens du terme latin interpretatio a sensiblement changé ; 2) que l’approche humaniste du corpus aristotélicien se base sur le principe que tout auteur est le meilleur interprète de lui-même ; 3) que ce principe était formulé et discuté dans certains traités, négligés, qui portaient sur l’optima ratio interpretandi Aristotelem et furent publiés par Nuñez en 1554, Pascual en 1591 et Piccart en 1605.Several conceptual schemes generally used by historians of hermeneutics can be challenged if one takes into consideration the history of philosophical traditions, which should not be neglected by those interested in reconstructing the development of hermeneutical notions and methods. Focusing on the Aristotelian tradition, this article aims at showing : 1) that between the Middle Ages and the Renaissance the meaning of the Latin term interpretatio shifted significantly ; 2) that the humanists’ approach to the Aristotelian corpus is based on the principle that every author is the best interpreter of himself ; 3) that this principle was formulated and discussed in some neglected treatises dealing with the optima ratio interpretandi Aristotelem, published by Nuñez in 1554, by Pascual in 1591, and by Piccart in 1605.
Date
2014-01-15Type
info:eu-repo/semantics/articleIdentifier
oai:revues.org:methodos/98urn:doi:10.4000/methodos.98
http://methodos.revues.org/98