Keywords
affectdouble-posture
état psychologique
explication maximale
force causale
inférence
postulat de non-existence
référence
règle de Parménide
vérité
Parménide
artefact
beauté
cartésianisme
Descartes
fantastique
fiction
gnostique
Hélène de Troie
histoire du libéralisme
Hobbes
Husserl
identité
intelligible
langage
littérature
mimésis
ontologie
paradoxe
personnage de fiction
philosophie ancienne
philosophie moderne et contemporaine
philosophie politique
Plotin
Port-Royal
possible
psychologie
Aneau Barthélémy
science-fiction
Patrizi Francisco
Ryan Marie-Laure
vraisemblable
Wittgenstein
affect
causal powers
double-aspectness
inference
maximal account
non-existence postulate
Parmenides’ rule
psychological states
reference
truth
beauty
cartesianism
Descartes
fiction
gnostics
Helen
history of liberalism
Hobbes
Husserl
identity
intelligible
intentionality
language
literature
mimesis
ontology
paradoxes
ancient philosophy
political philosophy
Plotinus
possible
psychology
science-fiction
semantics
theory of games
Wittgenstein
Full record
Show full item recordOnline Access
http://methodos.revues.org/2387Abstract
Les théoriciens sémantistes de la fiction cherchent typiquement à expliquer nos relations sémantiques au fictionnel dans le contexte plus général des théories de la référence, privilégiant une explication de la sémantique sur le psychologique. Dans cet article, nous défendons une dépendance inverse. Par l’éclaircissement de nos relations psychologiques au fictionnel, nous trouverons un guide pour savoir comment développer une sémantique de la fiction. S’ensuivra une esquisse de la sémantique.Semantic theorists of fiction typically look for an account of our semantic relations to the fictional within general-purpose theories of reference, privileging an explanation of the semantic over the psychological. In this paper, we counsel a reverse dependency. In sorting out our psychological relations to the fictional, there is useful guidance about how to proceed with the semantics of fiction. A sketch of the semantics follows.
Date
2014-02-12Type
info:eu-repo/semantics/articleIdentifier
oai:revues.org:methodos/2387urn:doi:10.4000/methodos.2387
http://methodos.revues.org/2387
Copyright/License
info:eu-repo/semantics/openAccessCollections
Related items
Showing items related by title, author, creator and subject.
-
Fiction, Creation and Fictionality : An OverviewFontaine, Matthieu; Rahman, Shahid (Savoirs textes langage - UMR 8163Methodos, 2014-02-14)La réflexion philosophique sur la non-existence est une thématique qui a été abordée au commencement même de la philosophie et qui suscite, depuis la publication en 1905 de « On Denoting » par Russell, les plus vifs débats en philosophie analytique. Cependant, le débat féroce sur la sémantique des noms propres et des descriptions définies qui surgirent suite à la publication du « On Referring » par Strawson en 1950 n’engagea pas d’étude systématique de la sémantique des fictions. En fait, le développement systématique d’un lien qui articule approches logiques, philosophiques et littéraires de la fiction devait attendre les travaux de John Woods publiés en 1974 dans son livre The Logic of Fiction : A Philosophical Sounding of Deviant Logic. Un des enjeux les plus excitants du livre de Woods se situe au niveau de l’interaction entre les points de vue internalistes ou interne-à-l’histoire (principalement pragmatiques) et les points de vue externalistes ou externe-à-la-fiction (principalement sémantiques). Sur ce point, Woods fut le premier à formuler une sémantique pour l’opérateur de fiction à lire comme « selon l’histoire… » en relation à la notion logique de portée, ce qui permettait l’étude de l’internalisme et de l’externalisme. Suite au livre de Woods, loin de s’essouffler, les débats trouvaient une nouvelle impulsion. Le fait pertinent pour notre article est que la tradition phénoménologique également, l’étude de la fiction a joué un rôle central. En effet, l’une des problématiques les plus sujettes à controverses dans l’intentionnalité est celle de l’indépendance à l’existence, c’est-à-dire le fait que les actes intentionnels n’ont pas besoin d’être forcément dirigés vers un objet existant. Influencée par les travaux de Roman Ingarden (1893-1970), l’un des plus importants disciples de Husserl, Amie L. Thomasson développe le concept phénoménologique de dépendance ontologique en vue d’expliquer les processus de références inter- et transfictionnels – dans le contexte de l’interprétation littéraire par exemple. L’enjeu essentiel de cet article est de proposer une reconstruction multimodale bi-dimensionnelle de la théorie des personnages fictionnels de Ingarden-Thomasson. Cette théorie qui entend prendre au sérieux le fait que les fictions sont des créations montre la voie pour une articulation entre les approches internalistes et externalistes. Nous motivons certains changements quant à l’approche artéfactuelle - incluant une sémantique appropriée pour l’opérateur de fictionalité qui, nous l’espérons, éveillera l’intérêt des théoriciens de la littérature. L’article est à d’autres égards un panorama de la façon dont différents concepts d’intentionnalité pourraient fonder différentes sémantiques formelles pour la fictionalité. Nous proposerons enfin un cadre dialogique qui est une extension modale d’un certain système de preuve développé par Matthieu Fontaine et Juan Redmond. Le cadre dialogique développe la contrepartie inférentielle de la sémantique bi-dimensionnelle introduite par Shahid Rahman et Tero Tulenheimo dans un article récent.
-
Mimesis, fiction, paradoxesLavocat, Françoise (Savoirs textes langage - UMR 8163Methodos, 2010-04-27)Les théories contemporaines de la fiction, comme les poétiques de la Renaissance, privilégient une conception de la mimesis fondée sur la vraisemblance : la démonstration du profit cognitif et moral de la fiction passe toujours par une définition de l’imitation (de quelque façon qu’on la définisse) fondée sur la rationalité. L’auteur de cet article examine tout d’abord le statut des contradictions et de l’impossible chez quelques théoriciens actuels (principalement J.-M. Schaeffer, M.-L. Ryan, L. Doležel) et poéticiens du 16e siècle (L. Castelvetro et F. Patrizi). Sont ensuite étudiées la forme et la fonction que prend l’impossible dans trois fictions narratives de la Renaissance. L’hypothèse majeure qui est défendue est que ces paradoxes permettent de penser le non-existant, dans la continuité de la scolastique médiévale et en relation avec une problématique religieuse, sérieuse ou parodique. Par là même, et en raison de leur auto-référentialité constitutive, les paradoxes inscrivent dans la fiction une réflexion sur elle-même qui n’a rien d’une apologie. La pensée de la fiction s’articule en définitive de façon bien différente dans les théories et dans les fictions elles-mêmes.
-
Projet d'une philosophie extra-ordinaireCassou-Noguès, Pierre (Savoirs textes langage - UMR 8163Methodos, 2010-04-09)Le but de cet article est de discuter d'une méthode philosophique, une façon de faire de la philosophie, fondée sur la fiction narrative. Il s'agit de réfléchir sur le recours à la fiction en philosophie ou d'en rendre l'usage explicite, systématique et de le fonder. L'hypothèse de départ est que la fiction narrative est le mode de donation du possible tel que l'exige l'analyse philosophique. Je commence par discuter de cette hypothèse avant de la confronter à la variation éidétique de Husserl et de l'opposer à l'idée d'ordinaire telle que l'on peut la tirer des remarques du deuxième Wittgenstein.