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Kluge
Décembre
Kairos
Arts & humanities :: Art & art history [A02]
Arts & sciences humaines :: Art & histoire de l'art [A02]
Arts & humanities :: Literature [A06]
Arts & sciences humaines :: Littérature [A06]
Arts & humanities :: Philosophy & ethics [A08]
Arts & sciences humaines :: Philosophie & éthique [A08]
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http://orbi.ulg.ac.be/jspui/handle/2268/160244Abstract
Dans plusieurs de ses textes, A. Kluge affronte le problème du temps qui coule sans discontinuer avec des effets tantôt heureux tantôt désastreux. La formulation de ce problème implique presque toujours la référence au hasard – le cours hasardeux des choses qui fait qu’entre plusieurs indéterminations (plusieurs virtualités encore susceptibles d’êtres actualisées), à un moment, un seul événement est fixé de manière irréversible. Cette détermination hasardeuse et brutale a quelque chose de fatalement injuste : pourquoi le monde prend-il telle tournure (éventuellement catastrophique) plutôt que telle autre ? Pourquoi certains sont épargnés quand d’autres ne le sont pas ? Face à ce problème, Kluge nous donne les moyens – dans ses réflexions théoriques mais aussi par le dispositif pratique qu’il met au point dans ses œuvres – de repenser la fonction de l’art : les œuvres (visuelles ou littéraires) pourraient avoir pour vocation de dompter le flux fatal du temps, de suspendre l’ « emportance » du temps (pour citer la traduction de Vincent Pauval), en mettant « sous tension » nos représentations du monde et en y réintroduisant des indéterminations (des possibles) pour nous inviter à repenser l’histoire aussi bien dans sa terrible détermination que dans ses alternatives. Le travail entamé avec l’artiste allemand Gerhard Richter nous semble pouvoir être lu dans cette perspective.Date
2013-12Type
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oai:orbi.ulg.ac.be:2268/160244http://orbi.ulg.ac.be/jspui/handle/2268/160244