RÉFLEXION SUR L’ANCRAGE ONTOLOGIQUE DES MÉTHODES QUANTITATIVES EN SCIENCES SOCIALES
Author(s)
Bourque, JimmyKeywords
ontology; quantitative methods; ontic realism; social sciencesontologie; méthodes quantitatives; réalisme ontique; sciences sociales
Full record
Show full item recordOnline Access
http://mje.mcgill.ca/article/view/9129Abstract
Avec cet article, nous désirons 1) expliciter les principes du réalisme ontique et 2) proposer une définition de la réalité justifiable dans ce cadre. Le réalisme ontique suppose l’existence d’une réalité hors de la conscience, mais ne se commet pas quant à la possibilité de la saisir. Par « réalité », nous désignons l’existence de discontinuités. En sciences sociales, ces discontinuités sont le plus souvent dynamiques et contingentes. Comme assise aux méthodes quantitatives en sciences sociales, la conception du réel peut donc se limiter à postuler une structure informationnelle indépendante de la conscience. À la lumière de la stabilité de certains résultats scientifiques et de la faillibilité du savoir, le réalisme ontique nous parait tenable. REFLECTION ON THE ONTOLOGIC FOUNDATION OF QUANTITATIVE METHODS IN THE SOCIAL SCIENCES With this paper, we endeavour to 1) explain the principles of ontic realism, and 2) propose a definition of reality that is justifiable in this framework. Ontic realism supposes the existence of a mind-independent reality, but does not commit to the possibility of knowing it. By “reality,” we mean the existence of discontinuities. In social sciences, these discontinuities are usually dynamic and contingent. As a basis for quantitative methods in social sciences, our conception of reality can thus be limited to the assumption of a mind-independent informational structure. Given the stability of several scientific results and the fallibility of knowledge, ontic realism seems tenable.Avec cet article, nous désirons 1) expliciter les principes du réalisme ontique et 2) proposer une définition de la réalité justifiable dans ce cadre. Le réalisme ontique suppose l’existence d’une réalité hors de la conscience, mais ne se commet pas quant à la possibilité de la saisir. Par « réalité », nous désignons l’existence de discontinuités. En sciences sociales, ces discontinuités sont le plus souvent dynamiques et contingentes. Comme assise aux méthodes quantitatives en sciences sociales, la conception du réel peut donc se limiter à postuler une structure informationnelle indépendante de la conscience. À la lumière de la stabilité de certains résultats scientifiques et de la faillibilité du savoir, le réalisme ontique nous parait tenable.
Date
2016-08-09Type
info:eu-repo/semantics/articleIdentifier
oai:ojs.ejournal.library.mcgill.ca:article/9129http://mje.mcgill.ca/article/view/9129